JESUS RENDU PARFAIT
1.« Tout Fils
qu’il était, il a appris l’obéissance par ce qu’il a souffert. »
( Heb 5/8)
Tout Fils de
Dieu qu’il était, le Christ devait acquérir une vertu qu’il ne possédait qu’en
gestation dans son humanité : la vertu d’obéissance, vertu que sa divinité
n’avait pas à posséder dans l’éternité, en raison de son égalité
substantielle avec le Père et le Saint Esprit, égalité incompatible avec
tout lien de subordination.
2.« Il convenait que fût rendu parfait par des souffrances celui qui conduisait bien des fils à la gloire. » ( Heb 2/10)
D’après ces deux passages de l’épître aux Hébreux, les souffrances du Christ étaient pour lui source de perfectionnement, parce qu’il a acquis pleinement la vertu d’obéissance en les supportant, alors qu’il aurait pu s’y soustraire avec plus de douze légions d’anges. ( cf. Mat 26/53)
Le Père a été satisfait qu’il obéisse malgré ses souffrances, non point qu’il souffre pour que lui-même soit vengé de la désobéissance de ses créatures.
« Comment
s’accompliraient les Ecritures d’après lesquelles il doit en être ainsi ? »
( Mat
26/54, en rapport avec Esaïe 53)
« La Parole du serment postérieur à la Loi établit le Fils, parvenu pour toujours à la perfection. » ( Heb 7/28)
Le Christ est parvenu à la perfection à l’issue du sacrifice parfait qu’il a offert à Dieu dans une parfaite obéissance.
« Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et entrât dans sa gloire ? » ( Luc 24/26)
« Obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la croix » ( Phs 2/8), le Christ a été exaucé en raison de sa piété à l’égard de celui qui pouvait le sauver de la mort et qui l’a fait. ( cf. Heb 5/7)
« Dieu l’a délivré des affres de la mort, parce qu’il était impossible qu’elle le retienne. » Actes 2/24.
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