Galates  ch. 13  v. 33

 «  Celui qui est  pendu au bois est une malédiction de Dieu. »

    ( Deutéronome ch.21 v.23)

Dieu a béni sur la croix celui que la Loi ne maudissait pas de son vivant.

Béni pour son obéissance, le Christ n’offrait pas son sacrifice parfait sous la malédiction de la Loi.

La malédiction de Dieu sur un pendu, attestée par la Loi de Moïse et évoquée par S.Paul ( cf. Galates ch.3 v.13), ne pouvait pas s’appliquer  au crucifié qui sacrifiait sa vie conformément au dessein de Dieu.

Le  sacrifice de la croix a cessé instantanément au moment précis où la malédiction, susceptible de s’appliquer à la victime pendue au gibet, aurait pu la rendre indigne d’être offerte à Dieu.

C’est une infamie pour la Loi, pour le Christ, et pour Dieu, de prétendre que la malédiction n’était pas effective, ou qu’elle ne s’est pas appliquée au Christ, ou encore qu’elle s’est appliquée au Christ avant qu’il ait dit :

« C’est achevé. »

 Les notables juifs craignaient que la malédiction ne s’appliquât pendant le sabbat, qui commençait le soir même, si les cadavres des suppliciés demeuraient en croix. C’était le motif de leur démarche auprès de Pilate, pour qu’ils soient achevés en leur brisant les jambes, et enlevés du bois où ils étaient pendus. ( cf.Jean ch.19 v.31)

Le Christ déjà mort était potentiellement un objet de malédiction, parce que son cadavre était encore crucifié; mais le territoire d’Israël n’a pas été souillé, parcequ’il n’est pas resté sur la croix pendant la nuit, condition précisée par la Loi consignée dans le Deutéronome.

Comme l’a écrit S.Paul, d’après la sagesse qui lui fut donnée : « Christ est devenu malédiction pour nous. »

Le scandale disparaît à condition que la référence au Deutéronome  s’applique au Christ réduit à l’état de cadavre suspendu au bois de la croix.

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